Réveil à 7h du matin après une excellente nuit dans ce très grand lit. On fait nos valises et direction la salle du petit déjeuner. Oh surprise il neige!
Tout le monde est là, on avale notre somptueux petit déjeuner puis en route pour l'aéroport de Shangi-la à 40mn d'ici.
La neige continue à tomber. La steppe se couvre de poudre blanche.
On profite du trajet pour donner un bon pourboire ainsi que quelques cadeaux à la chauffeuse. Elle a été épatante, toujours souriante, attentionnée et très bonne conductrice. Je refuse pour ma part de participer au pourboire du guide. Peut-être que je me venge de celui qui nous avait laissés en plan au milieu de nulle part.
Entre les guides et les chauffeurs, il semble qu'il vaille mieux avoir à faire à des femmes.
On arrive à l'aéroport de Changri-la. La neige tombe de plus en plus fort.
C'est un joli petit aéroport de province. Dès notre entrée dans le hall après une fouille succincte, une gentille hôtesse nous indique que notre avion est retardé à cause de la neige et nous invite à la suivre pour aller boire une tasse de thé dans un salon un peu plus loin. Je ne sais pas pourquoi, je ne la crois pas et refuse. Jacky me traite de paranoïaque, je suis donc le mouvement. Au bout de quelques minutes, Vincent qui était parti je ne sais où, vient nous dire de nous dépêcher car l’embarquement commence. En fait l'avion comme je le supposais n'était pas du tout retardé et l'hôtesse avait usé de ce subterfuge grossier pour nous attirer au salon de thé.
Malgré la neige, l'avion part à l'heure. Je pense qu'ici, ils doivent être habitués à lce genre de situation.
Une petite heure après nous voilà de nouveau à l'aéroport de Kunming. Le hall des départs est vraiment différent du hall des arrivées. Il est immense avec des guichets partout,des magasins dans les allées et une foule de chinois avec le bruit qui va avec. Nous nous réfugions dans un salon de thé. Vincent y encontre le responsable commercial de l'agence de voyage locale avec lequel il discute du déroulement de notre séjour.
Il est midi lorsqu'il nous quitte. Andrey commençait à s'impatienter et, s'étant abrité du regard du commercial, il faisait des signes désespérés à Vincent pour abréger la discussion.
Que faire jusqu'à 15h30 l'heure du premier départ, celui d'Annie pour Shanghai? Suivra ensuite Brigitte pour Pékin, puis nous pour Canton puis Vincent et Andrey pour Pékin aussi.
Vincent n'a pu trouver une place pour Brigitte dans le même avion que le sien. Elle angoisse un peu à l'idée de se retrouver seule là bas dans son état.
Nous trouvons au premier étage un restaurant d'aéroport où nous avalons de la nourriture d'aéroport. C'est bien, cela nous a occupé un bon moment.
Il est l'heure maintenant de se faire enregistrer. J'angoisse un petit peu, sachant les employés tatillons. Annie a un peu du mal car le nom sur le billet n'est pas le même que celui du passeport. En fait sur son passeport elle est Annie X épouse Y comme Jacky qui est Jacqueline Benoit épouse Jullien. Le problème que le billet d'avion est marqué Jullien. Heureusement Vincent est là et le problème est vite résolu. Il en est de même pour nous, en un quart d'heure l'affaire est dans le sac. On n'aura même pas à récupérer nos bagages à Canton car ils nous suivent directement jusqu'à Paris. Mais bon, échaudés par notre mésaventure de l'aller on doute un peu.
Voilà, le temps de se dire au revoir, Annie part dans sa salle d'embarquement. Brigitte fait de même quelques minutes plus tard. Vincent a réussi à lui trouver un fauteuil roulant pour embarquer. Elle est de plus en plus inquiète.Elle a raison, Vincent nous racontera plus tard qu'elle est arrivée dans
un aérogare différent du sien et livrée à elle même elle a été obligé
de gagner la sortie à pied. Heureusement, grâce au téléphone portable,
elle a pu le joindre et il est allé la récupérer en taxi. Elle était à
bout de nerf. On la comprend!
On fait nous aussi nos adieux à Vincent et Andrey et on embarque.
Notre avion décolle vers 17h et arrive à 18h à Canton, en avance. Nous avons 5h à attendre avant notre départ pour Paris. Nous allons vérifier aux arrivées des bagages que nos valises n'ont pas été inopinément débarquées.C'est bien, cela nous a pris un peu de temps.On compte nos dernier yuans. Il nous reste assez pour s'installer dans un bar et boire une bière chinoise. On a un peu marre du thé. L'attente n'a pas été bien longue, on se retrouve à l'embarquement au milieu de françaises bien désagréables et agressives on ne sait trop pourquoi.
Dans l'avion on est chacun de part et d'autre du couloir. Jacky se retrouve dans une rangée de 5 places où il n'y a qu'une américaine fort sympathique. Elles partageront les sièges pour dormir. Moi je suis dans la rangée de 3 places à côté de petits jeunes qui ne bougeront pas durant les 12h du voyage. Ils ont avec eux deux chapeaux chinois qu'ils arrivent à mettre dans le casier à bagages. Je regretterais presque d'avoir abandonner les nôtres.
L'avion décolle juste avant minuit. Réglons nos montres sur Paris c'est à dire 15h.
Il est du même type que celui de l'aller et la compagnie est la même. Les repas sont aussi mauvais et les programmes vidéo aussi peu regardables. Mais du fait que c'est un vol de nuit, les gens sont plus calmes et nous arrivons à dormir.
Il est 5h du matin à notre arrivée à Paris. Nos bagages sont là. Jacky en profite pour injurier copieusement la grognasse qui avait été si désagréable à l’embarquement. Le passage du contrôle des passeports se fait sans encombre et la douane est inexistante. Nous nous dirigeons vers le RER lorsqu'on voit un panneau qui signale des perturbations sur ce dernier. On opte donc pour un car d'Air France qui nous dépose à Montparnasse. Nous précipitons dans un troquet pour déguster un bon café crème avec des croissants. Il fait beau, on décide d'aller jusqu'au 72 rue de Rennes, là où habite notre fils, à pied.
Voilà, ce merveilleux voyage s'achève. Vivement le prochain, peut être Saint-Pétersbourg?
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