Une heure après le vent forcissant, et ne retrouvons pas le fameux sac, nous abandonnons la partie et redescendons sur Dali. Nous nous arrêtons au pied de la montagne pour visiter le temple des 3 pagodes. La plus haute (70m) date de l'époque Tang (7ème et 8ème siècle) les deux autres sont plus petites (40m).Celle de gauche est penchée à cause d'un tremblement de terre en 1977.A y regarder de près, je les vois toutes les deux penchées.
Il y a à l'entrée une énorme statue de Bouddha où il faut mettre de l'argent et prier. Andrey nous rappelle que chez nous on met aussi de l'argent dans un cochon mais on n'est pas obligé de prier. Ça nous fait rire, on est de vrais mécréants. Il nous faut payer pour pénétrer dans le temple. Le bouddhisme pour mieux être accepté s'est mélangé à l'animisme local. Il y a plein de superstitions, d’offrandes de feuilles de vœux que l'on brûle pour que le vœu soit exaucé. On préfère donner de l'argent à un mendiant assis sur les marches du temple
A l'intérieur de l'enceinte il y a des statues assez terribles:
Voici une représentation cette scène ainsi que le portrait de la vieille dame. Je ne voudrais pas dire mais vu les oreilles on reconnait Bouddha!
Nous rentrons de nouveau à Dali. Le vent est de plus en plus fort. Personne n'a retrouvé le sac!
Dans la banlieue, il y a énormément d’ateliers de tailleurs de pierre. Les chinois adorent les pierres sculptées pour mettre près des tombes ou simplement dans leur jardin. Ils apprécient beaucoup les menhirs. Peut être après avoir lu Astérix?
Le bus s'arrête dans une rue d'artisans et nous continuons à pied. Il y a beaucoup d'ébénistes dans les échoppes ouvertes sur la rue.
Il y a même des jolies jeunes femmes en "costume local" qui posent avec eux.
Andrey préfère poser avec le mouton albinos. Il a raison c'est plus rigolo.
Je cherche des cartes postales. C'est très difficile à trouver. Finalement je dégotte un magasin qui en vend. J'en achète une dizaine ainsi qu'une carte détaillée du Yunnan. Pour les timbres, je préfère demander à notre guide de m'en procurer. Ce dernier nous emmène dans un restaurant spécial touriste très cher et quelconque. On aurait préféré un petit resto sympa!
Et voilà Dali c'est fini comme le dit la chanson. Direction Xizhou à nouveau. Nous traversons d'immenses champs de fèves. En fait ils ne sont pas immenses. C'est simplement qu'on ne voit plus la délimitation des parcelles à cause de l’exubérance des plantes.Nous croisons un cortège de mariage. Ici les rubans sur les voitures sont roses et non pas blancs. Le blanc est la couleur du deuil.
On le vérifie vite car tout près de l'hôtel nous sommes bloqués par un enterrement cette fois ci. Je prend quelques photos à la sauvette depuis le bus
Et voilà, notre souhait va être exaucé. Nous allons passer la nuit à l'hôtel Linden. Comme l'autre fois notre guide nous laisse là. Il est tout juste 16h. Après avoir pris possession de notre chambre
nous retournons au village à pied. L'hôtel , ancienne demeure traditionnelle chinoise est entouré de champs de fèves.
Nous avons un peu peur de nous perdre et regagnons l'hôtel exactement par le même chemin.
Je voudrais prendre une douche. Il n'y a pas d'eau chaude. Le gérant nous dit que pour des raisons écologiques l'eau chaude est mise à partir de 19h seulement.
Ce n'est pas grave, nous sortons nous prélasser dans le patio à l'abri du vent. L'endroit est très zen avec un mur d'eau et des statues propices à la méditation.
Jacky en profite pour potasser les etnhies sur son guide bleu.
Nous nous retrouvons tous pour déguster les mangues et les papayes et les mamayes comme dit Andrey. C'est lui qui les a découpées de manière fort artistique.
Voilà il est l'heure du repas du soir au restaurant de l'hôtel. C'est bizarre les plats sont quelconques et, à mon grand regret, la table n'est pas ronde. Heureusement qu'il y a les mangues que Vincent avait confiées au cuisinier pour qu'il nous les prépare.
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